Après une séance d'embrassades de bon matin, nous quittons Julien et Solène pour nous rendre à l'aéroport. Ils repartiront en France dans la soirée. Pour notre part, l'avion décolle à 11 heures 15 pour Tokyo. Nous prenons Air Asia, une compagnie low-cost, sans bagage en soute et avec des poids et formats de sacs très limites pour la cabine. Et l'événement tant redouté arriva...L'hôtesse demande à ce que je pèse mon sac. Par miracle je suis juste en dessous des 7 kilos et elle me laisse passer !

Après plus de six heures de vol nous arrivons vers 20h40 heure locale, la ville est déjà plongée dans le noir. Aux douanes le sort continue à s'acharner sur moi, car le douanier se met en tête de fouiller tout mon sac en m'énumérant une grande liste de drogues et armes que je pourrais avoir en ma possession... Il me laisse repartir, et commence alors la course aux moyens de transport pour rejoindre le centre, en passant par un crochet à l'ATM. Avec Guillaume nous nous séparons d'Amélie et Léon pour tracer notre propre route dans les dédales du métro tokyoïte...

A la sortie de la station Asakusa, c'est déjà l'émerveillement. Nous traversons le quartier du Temple Senso-ji, aux ruelles piétonnes et traditionnelles. Tout est propre, calme, et les échoppes sont déjà fermées. Rien à voir avec le joyeux bazar des capitales d'Asie du Sud-Est ! Nous arrivons devant le temple illuminé, avec sa pagode à cinq étages, bifurquons et trouvons sans encombre notre auberge.

Construite en bois, de style traditionnel, elle est vraiment charmante. Mina, l'employée, nous guide dans notre jolie chambre et nous découvrons le plaisir de marcher sur des tatamis. L'ensemble est simple et raffiné, exactement comme ce que nous espérions ! Joliment décoré et illuminé, il embaume un parfum très agréable, aux tonalités végétales...

Nous ressortons pour dîner, il est plus de 23 heures et la plupart des restaurants sont déjà fermés. Nous trouvons finalement un restaurant d'une chaîne qui propose des grils de poissons et fruits de mer. Les commandes se font sur une tablette tactile, et nous optons finalement pour de l'omelette roulée aux anchois, ainsi qu'un chirashi délicieux au saumon, thon et oeufs de saumon. Après plusieurs semaines de nouilles sautées sans pouvoir manger cru nous sommes ravis de pouvoir découvrir une toute autre gastronomie !

Nous rentrons nous coucher, déjà sous le charme du Japon...